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J'ai compris

En septembre dernier, le Premier ministre Jean Castex dévoilait le plan de relance pour la France, un dispositif de 100 milliards d'euros sur deux ans pour atténuer les effets dévastateurs de la crise sanitaire sur le plan économique. Depuis le 25 janvier, c'est au tour des collectivités territoriales de bénéficier de France Relance avec le lancement du volet dédié à leur transformation numérique.

La transformation numérique des collectivités

En début d'année, les collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales ont été invités à faire part de leurs besoins en matière d'outillage numérique, dans l'espoir de bénéficier d'un financement et/ou d'un accompagnement de la part de l'Incubateur des Territoires. Quelques 476 projets (276 besoins et 400 services numériques) ont ainsi été déposés sur la plateforme en quelques semaines. 

Désormais, c'est aux équipes de l'incubateur de trier les propositions pour notamment réunir les besoins similaires. Du 1er avril au 1er mai 2021, les collectivités et leurs groupements (dont l'ADULLACT) pourront manifester leur soutien aux projets de services numériques qu'elles jugent prioritaires pour les territoires. Les soutiens exprimés seront pris en compte par un comité de pilotage composé des associations de collectivités territoriales, des élus ainsi que des représentants de la DINUM, DITP et ANCT pour sélectionner les projets à construire.

Des groupes de travail seront organisés à partir du mois de mai, avant la sélection définitive des projets lauréats prévue mi juillet 2021 d'après le calendrier proposé.

Les propositions de l'ADULLACT

Dans le cadre de la collecte des besoins, l'ADULLACT a fait le point sur ses projets en cours, et réalisé 7 propositions : 

Proposition n°1 : IDQUART - améliorer la participation citoyenne

IDQuart est une plateforme numérique et une méthodologie agile qui organise la chaîne de conception élus/services/citoyens autour d’un projet d’aménagement ou de programmation culturelle et de loisirs. Il s'agit d'optimiser la notion de participation citoyenne (objectif : augmenter le taux de participation de la population) 

Proposition n°2 : Généralisation du concept FranceConnect dans Démarches Simplifiées  

Actuellement, l'État autorise à n'exploiter qu'un et un seul jeton FranceConnect pour l'ensemble de ses formulaires en ligne, qui rend l'usage de FranceConnect complexe pour les collectivités utilisatrices. Il faut donc améliorer le code existant afin de permettre d'attribuer un jeton FranceConnect par formulaire et par collectivité.

Proposition n°3 : Introduire la notion "d'aidant" dans Démarches Simplifiées

Il s'agit d'introduire le profil utilisateur "aidant" dans le logiciel libre démarches simplifiées pour faciliter les démarches des personnes handicapées ou en situation d'illectronisme.

Proposition n°4 : Connecter PayFip dans Démarches Simplifiées

Il s'agit de simplifier / automatiser la connexion entre le logiciel libre Démarches Simplifiées et et le service PAYFIP proposé par la DGFiP. Cela permettra de simplifier la vie de la mairie et du citoyen utilisateur qui veut par exemple payer son inscription à la bibliothèque de sa mairie, l'inscription étant elle même gérée via un formulaire en ligne sur la plateforme demarches.adullact.org.

Proposition n°5 : Observatoire de l'Accessibilité dans les collectivités

Le niveau global d'accessibilité des sites web n'a pas beaucoup évolué en 15 ans. On estime ainsi qu'environ 10% des sites web sont accessibles aux logiciels de synthèse vocale. Aujourd'hui, l'ADULLACT aimerait offrir un coup de projecteur sur le niveau d'accessibilité des sites de services publics. Cela représente plus de 35 000 sites à auditer régulièrement. Ces audits seront réalisés avec le logiciel libre Asqatasun, avec pour objectif de produire des statistiques diverses (Ex: Quel pourcentage de Conseils Départementaux obtiennent la plus haute note ?). Les résultats, ainsi que les statistiques, seront déposés en open data (format CSV) sur la plateforme data.gouv.fr

Proposition n°6 : Audit automatique du niveau de frugalité web

Au delà de nos pratiques individuelles, le web de demain devra être plus économe en ressources si nous souhaitons limiter son impact sur la planète. De la même manière qu'il existe un Référentiel Général d'Amélioration de l'Accessibilité pour les administrations, nous devrions construire ensemble des règles pour un web plus "écologique". L'idée serait d'ajouter ces règles au logiciel libre Asqatasun, afin de pouvoir auditer automatiquement le niveau de frugalité numérique des sites web des collectivités.

Proposition n°7 : Généralisation du déploiement de TCHAP pour les Collectivités Territoriales

TCHAP, le service de messagerie pour les Agents de l’État, est entré en phase d’expérimentation pour certaines collectivités territoriales depuis début 2020. Avec la généralisation du télétravail, de nombreuses collectivités souhaiteraient bénéficier d'un outil de messagerie instantanée sécurisée pour les échanges entre agents opérationnels de terrain (ex : policiers ou agents de services d’urgence). L’extension de TCHAP à l’ensemble des agents de la fonction publique territoriale, avec la possibilité de s’inscrire directement sur l’application, constituerait une belle avancée pour la transformation numérique. 

De nombreuses autres propositions intéressantes ont été formulées, telles que la mise en place d’un « chatbot collectivité » (proposée par Renaud LAGRAVE), la création d'outils socles pour une dématérialisation de bout en bout (proposée par la ville et l'eurométropole de Strasbourg) ou encore la création d'un outil libre de gestion du patrimoine (proposée par la Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry). 

Nous espérons que ces propositions trouveront un écho favorable auprès du comité de pilotage lors de la phase de vote. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces projets, n'hésitez pas à prendre contact avec notre équipe. 

 

Voir le site : Transformation numérique des collectivités territoriales

En savoir plus : Comprendre le Plan de relance (pdf)

Un Logiciel Libre est un logiciel dont l’auteur a rendu les secrets de fabrication, c’est à dire "le code source" public. Dès lors, le logiciel devient librement accessible et librement utilisable.

Un Logiciel Libre ou "Free Software", est défini par quatre libertés :

  • La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages
  • La liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à vos besoins. L’accès au code source est alors une condition requise
  • La liberté de redistribuer des copies, donc d’aider votre voisin
  • La liberté d’améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté. L’accès au code source est alors une condition requise

Le Logiciel Libre, grâce aux quatre libertés qu’il confère à tous, vise à respecter la liberté de l’utilisateur et la solidarité des communautés informatiques.

En pratique, les Logiciels Libres pouvant être librement utilisés, copiés, modifiés et redistribués par tous et en toute légalité, se sont largement diffusés ces vingt dernières années, et le nombre de contributeurs, au bien commun qu’ils constituent, n’a cessé de croître.

Enjeu de société

Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".

Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.

Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.

Enjeu économique

Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.

Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.

Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.

Enjeu stratégique

Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :

  • Un outil de souveraineté et de politique industrielle
  • Un moyen de maîtrise des finances publiques
  • Un facteur de développement durable

Les Logiciels Libres sont conçus sur les principes de la coopération et de la recherche libre, plus simplement, ce sont les futurs utilisateurs qui identifient leurs besoins et qui décident ensemble de développer un nouveau logiciel.

Une fois opérationnels, les logiciels sont régulièrement mis à jour et perfectionnés. Ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui peuvent faire évoluer leur logiciel pour qu’ils s’adaptent le plus possible à leurs besoins.

Ils permettent à tous d’accéder à la technologie gratuitement, la diversité et la qualité des logiciels libres permet de répondre aux besoins des établissements scolaires (navigateur internet, suite bureautique, traitements et retouches d’images ...).

 Au delà de leur qualité technologique, les Logiciels Libres dans l’éducation contribuent à lutter contre la fracture numérique, en mettant à la disposition de tous des logiciels gratuits et performants.

On peut relever plusieurs bonnes raisons de choisir le libre. Tout d’abord pour sa qualité, pour sa réactivité, pour son coût, et pour la liberté que celui-ci confère.

De plus, en choisissant le libre, il vous est possible d’utiliser, de modifier et de transmettre le logiciel.

D’autres bonnes raisons s’ajoutent, notamment la sécurité, l’innovation, la transparence, la libre concurrence et l’interopérabilté.

L'ADULLACT c'est :

  • Un support téléphonique sur des questions techniques générales
  • Des journées de formation, des séminaires
  • Des tests et des validations de logiciels
  • L'accès à une plate-forme de dématérialisation de marchés publics et à une plate-forme de tiers de télétransmission
  • La participation à des Groupes de Travail* afin de définir ensemble des cahiers des charges
  • L'accès à une documentation, un livre blanc et de nombreuses études

* Les Groupes de Travail : l’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.

Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour q'un échange véritable puisse exister.

Vous pouvez donc :

  • Participer aux groupes de travail collaboratif, dont la liste est tenue à jour notamment grâce à la lettre de l'ADULLACT
  • Faire remonter vos besoins en tant qu'établissement et demander la création d'un Groupe de Travail collaboratif
  • Echanger avec les autres adhérents, notamment sur les listes de diffusion
  • Mettre des développeurs à disposition d'un projet en particulier

Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT :

  • Pour participer au partage de l’intelligence pour le bénéfice du service public
  • Pour partager ses besoins et ses solutions
  • Pour favoriser le rapprochement des Administrations et des Collectivités Territoriales
  • Pour devenir indépendant face aux éditeurs en devant acteur de la production des outils
  • Pour participer au développement d’un logiciel
  • Pour baisser les coûts d’acquisition et d’utilisation des logiciels
  • Pour bénéficier de l’accès à tous les services de l’ADULLACT
  • Pour partager avec l’ADULLACT vos travaux et vos recherches

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