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La ville et l'agglomération de Nevers sont à l'initiative d'un nouveau rendez-vous qui s'annonce particulièrement intéressant pour les petites et moyennes collectivités. En effet, du 8 au 10 novembre prochain, Nevers accueillera le 1er Sommet International de l'Innovation en Villes Médianes, ou SIIViM pour les intimes, sous le haut patronage du Président de la République. 

Directement inspiré du Manifeste pour un réseau de hubs innovants organisé au Québec, le SIIViM vise à mettre en avant les différentes stratégies des villes intermédiaires. Vous pourrez ainsi découvrir l'exemple probant d'IVÉO, un réseau de quinze villes québecoises unies par l'innovation sur le thème des mobilités. Cette idée novatrice de co-construction ou co-création d'outils de développement économique portée par le SIIViM offre une alternative sérieuse et pertinente à la simple concurrence entre territoires, laquelle n'apparaît pas comme une solution acceptable à long terme.

La programmation misera donc sur les écosystèmes des villes médianes, porteuses d'innovation et de renouveau, avec des thématiques qui évolueront d'une année sur l'autre. De nombreux sujets seront abordés dans cette première édition dédiée à la ville intelligente : réalité virtuelle au service du patrimoine, numérique et arts vivants, robotique et scénographie, open data, etc. Contrairement à d'autres salons qui parlent de la smart city, celui-ci sera ancré dans le concret avec une journée réservée aux professionnels le 9 novembre. Les collectivités inscrites pourront ainsi bénéficier du démonstrateur ; ce démonstrateur est organisé autour de visites guidées adaptées à vos projets (inscription obligatoire). 

Pourquoi avoir choisi l'appellation de "villes médianes" ?

Une ville "moyenne" est avant tout une ville "intermédiaire", située entre le territoire métropolitain et le territoire rural. Ces villes hébergent environ 25% de la population en France, et sont aujourd'hui soumises à une obligation de compétitivité, principalement par la mise en concurrence des entreprises (à travers leurs choix d'implantation ou relocalisation). Le mot "moyen", habituellement utilisé, ne dit rien des disparités et différences, ni des ressources locales. Car les habitants de ces villes créent et innovent chaque jour ! 

D'après Benoît BALMANA, Directeur Général d'IVÉO, le SIIViM s'annonce comme "un événement unique en son genre, qui adresse spécifiquement les enjeux d'innovation dans les villes petites et moyennes. Ce positionnement fait écho à celui d'IVÉO, mis en place au Québec pour accélérer le déploiement de nouvelles technologies dans les villes médianes, pour tout ce qui touches à la mobilité des biens ou des personnes."

Parmi les experts invités, nous citerons Jean-Pierre LEHMANN, Président de la Fédération nationale des centre-villes, Michèle GUÉRIN, PDG d'Online Forma Pro, Jean-Marie BOURGOGNE, Délégué général d'Open Data France, et François ELIE, Président de l'ADULLACT et élu à Angoulême.

L'association est par ailleurs co-organisatrice de l'événement. Nous vous invitons à nous contacter directement pour bénéficier d'une visite guidée du démonstrateur, taillée sur mesure en fonction de vos besoins et projets. L'inscription préalable est obligatoire. Le SIIViM s'adresse aussi bien aux DSI qu'aux élus, pour leur permettre de toucher du doigt les transformations possibles et bienfaits concrets de la smart city. 

 

Renseignements : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Inscriptionshttp://www.siivim.fr/inscription  

Voir le sitehttp://www.siivim.fr/ 

Voir la plaquette : Sommet International de l'Innovation en Villes Médianes (pdf)

 

Un Logiciel Libre est un logiciel dont l’auteur a rendu les secrets de fabrication, c’est à dire "le code source" public. Dès lors, le logiciel devient librement accessible et librement utilisable.

Un Logiciel Libre ou "Free Software", est défini par quatre libertés :

  • La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages
  • La liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à vos besoins. L’accès au code source est alors une condition requise
  • La liberté de redistribuer des copies, donc d’aider votre voisin
  • La liberté d’améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté. L’accès au code source est alors une condition requise

Le Logiciel Libre, grâce aux quatre libertés qu’il confère à tous, vise à respecter la liberté de l’utilisateur et la solidarité des communautés informatiques.

En pratique, les Logiciels Libres pouvant être librement utilisés, copiés, modifiés et redistribués par tous et en toute légalité, se sont largement diffusés ces vingt dernières années, et le nombre de contributeurs, au bien commun qu’ils constituent, n’a cessé de croître.

Enjeu de société

Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".

Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.

Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.

Enjeu économique

Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.

Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.

Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.

Enjeu stratégique

Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :

  • Un outil de souveraineté et de politique industrielle
  • Un moyen de maîtrise des finances publiques
  • Un facteur de développement durable

Le modèle économique du libre

Pour expliquer le modèle économique du libre, il faut d’abord connaître le fonctionnement du modèle libre.

À la différence des logiciels propriétaires, les Logiciels Libres sont créés pour répondre à un besoin identifié directement par les futurs utilisateurs et développeurs du logiciel en question.

Le développement des Logiciels Libres est basé sur un travail collaboratif. Cela implique une force de travail plus importante et un développement plus rapide.

De plus, les spécifications et les améliorations du Logiciel Libre étant directement réalisées par les usagers, le logiciel est parfaitement adapté aux besoins des usagers et peut à tout moment évoluer.

En terme économique, cela signifie, une réduction des coûts de production, d’une part lié à l’absence du poste Recherche et Développement, et d’autre part lié au travail collaboratif.

Mais alors peut-on parler de rémunération dans le monde du libre ?

Et oui, on peut parler de rémunération dans le monde du libre, cela correspond simplement à tous les coûts qui ne se divisent pas, toutes les activités qui ne sont pas mutualisables c’est à dire tous les services autour du Logiciel Libre : formation, maintenance, installation.

On peut relever plusieurs bonnes raisons de choisir le libre. Tout d’abord, pour sa qualité, pour sa réactivité, pour son coût, et pour la liberté que celui-ci confère.

De plus, en choisissant le libre, il vous est possible d’utiliser, de modifier et de transmettre le logiciel.

D’autres bonnes raisons s’ajoutent, notamment la sécurité, l’innovation, la transparence, la libre concurrence et l’interopérabilté.

L'ADULLACT c'est :

  • Un support téléphonique sur des questions techniques générales
  • Des journées de formation, des séminaires
  • Des tests et des validations de logiciels
  • L'accès à une plate-forme de dématérialisation de marchés publics et à une plate-forme de tiers de télétransmission
  • La participation à des Groupes de Travail* afin de définir ensemble des cahiers des charges
  • L'accès à une documentation, un livre blanc et de nombreuses études

* L’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.

Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour qu'un échange véritable puisse exister.

Vous pouvez donc :

  • Participer aux groupes de travail collaboratif, dont la liste est tenue à jour notamment grâce à la lettre de l'ADULLACT
  • Faire remonter vos besoins et demander la création d'un groupe de travail collaboratif
  • Échanger avec les autres adhérents, notamment sur les listes de diffusion
  • Mettre des développeurs à disposition d'un projet en particulier
  • Être un relai de l'action de l'ADULLACT dans votre entreprise notamment : sensibilisation au libre, aide technique, information

Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT, pour :

  • Participer au partage de l’intelligence pour le bénéfice du service public
  • Partager ses besoins et ses solutions
  • Favoriser le rapprochement des Administrations et des Collectivités Territoriales
  • Devenir indépendant face aux éditeurs en devant acteur de la production des outils
  • Participer au développement d’un logiciel
  • Baisser les coûts d’acquisition et d’utilisation des logiciels
  • Bénéficier de l’accès à tous les services de l’ADULLACT
  • Partager avec l’ADULLACT vos travaux et vos recherches

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