Afin de rationaliser les efforts des administrations dans le domaine des logiciels libres, la DGME - Direction Générale de la Modernisation de l’Etat - a annoncé, à l'occasion de la conférence ADELE qui s'est tenue le 30 janvier 2008 à Solutions Linux, la mutualisation des plates-formes de développement coopératif AdmiSource et adullact.net, et étudier les conditions de sa participation à l’ADULLACT.
Cette nouvelle est le fruit d’un rapprochement initié en 2007 entre l’ADULLACT et la DGME, direction au service des ministères pour coordonner leurs actions de réforme, les aider et les inciter dans leur modernisation. La plate-forme collaborative AdmiSource, lancée en février 2005, recense 35 projets et 877 utilisateurs enregistrés, et est proposée à l’ensemble des administrations françaises afin de favoriser la capitalisation des savoir-faire et la mutualisation des initiatives pour le développement de logiciels libres dans les administrations.
L’intérêt commun des deux plates-formes collaboratives françaises dédiées au secteur public, à savoir le développement et le partage de logiciels libres, a donc motivé ce projet de regroupement, qui permettra de renforcer la diffusion et l’appropriation des outils jusqu’à présents disponibles sur les deux forges en touchant plus largement les acteurs du logiciel libre dans la sphère publique.
Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse réalisé à l'occasion de cette annonce.
A l'occasion de la dernière réunion du groupe de travail web-delib, les participants ont mis en lumière les nécessaires modifications à apporter à la version v.0.9 de l'application et plusieurs collectivités pilotes ont engagé une campagne de beta-tests, avec pour objectif la mise à disposition fin mars 2008 de web-delib v.1.0.
Afin de fiabiliser au maximum l’application et en préambule de la mise à disposition de la v.1.0, l'ADULLACT propose de consolider la démarche qualité et d'organiser une « test-party » regroupant dans une même salle informatique des collectivités utilisatrices et des techniciens en charge du débogage de l’application : cette réunion inédite pour nos équipes consisterait à faire dérouler des scenarii de tests (création d’utilisateurs, administration des profils, création des projets, gestion du vote en séance et des éditions, etc.), d’identifier les problèmes et de permettre ainsi aux développeurs de les résoudre en direct. Cette réunion sera également l’occasion pour les collectivités présentes d’appréhender le plan de formation établi par la société en charge de la maintenance et du support web-delib.
Cette première "test-party" se tiendra le mercredi 26 mars à Montpellier et nous vous invitons à nous faire part de votre souhait d'y participer en prenant contact avec nos équipes. Nous vous précisons que pour le bon déroulement de la réunion un nombre limité de participants sera respecté.
Le 7 février 2008 a été inauguré le groupe de travail dédié à l'"Archivage Numérique" avec pour objectifs la définition des contours techniques et fonctionnels d'une application d'archivage à force probante publiée sous licence libre.
Dans un premier temps, les collectivités participantes se sont efforcées de définir le contexte juridique de l'archivage en identifiant deux réalités distinctes mais complémentaires : la conservation du patrimoine documentaire, et la conservation des éléments à valeur probante garantissant l'authenticité d'un document dématérialisé et/ou la conformité à un cadre règlementaire. Ainsi, le contexte de l'archivage est intimement lié à la notion de « force probante » puisque l'archivage doit permettre d'attester, en cas de demande de justification et/ou de conflit, la valeur probatoire d’un document, l'appréciation de celle-ci et de la validité de la preuve étant du ressort du tribunal administratif.
Les débats de la réunion se sont ensuite axés sur l'identification des principaux documents et flux associés concernés par l'archivage : il ressort que tous les documents administratifs (ou presque) des collectivités peuvent faire l'objet d'un archivage à force probante pour remplacer l'archivage « papier ». Ont été notamment identifiés les documents et flux associés suivants :
Enfin, les participants ont unanimement convenu que la garantie de conservation des données impose une démarche stricte d'archivage. Les principales caractéristiques à intégrer identifiées ont été les suivantes :
L'ensemble des débats intervenus lors de cette réunion est restitué dans le compte-rendu que nous mettons à disposition. Si vous souhaitez prendre part aux travaux du groupe de travail "Archivage Numérique" ou obtenir des renseignements complémentaires, nous vous invitons à prendre contact avec nos équipes.
Initié en mars 2006, le groupe de travail "i-Parapheur" a été relancé en ce début d'année avec la tenue le 6 février 2008 à Paris d'une session réunissant des collectivités à l'origine du projet et de nouvelles collectivités désireuses de prendre part aux réflexions sur les évolutions de l'application.
Cette réunion a donc permis de rappeler l'historique des travaux menés entre avril et décembre 2006, période consacrée à l'analyse fonctionnelle de l'application originelle, jusqu'à la mise à disposition en mars 2007 de la version 1 de "i-Parapheur" par l'intermédiaire de la coopérative ADULLACT Projet. Il a donc été rappelé que la version 1 de l'outil s'est appuyée sur un développement neuf, les applications existantes ne répondant que partiellement aux besoins identifiés, et sur un socle de Gestion Electronique de Documents Alfresco.
A l'issue de plusieurs expérimentations et mises en production du libriciel, de nouveaux besoins ont été exprimés par les collectivités utilisatrices et les futurs travaux du groupe de travail consisteront à débattre des solutions répondant aux problématiques identifiées. Les deux premiers besoin exprimés sont :
Nous vous invitons à prendre connaissance du compte-rendu réalisé à l'occasion de la réunion et à contacter notre équipe si vous souhaitez prendre part aux travaux de ce groupe de travail.
Depuis début 2007, le service Études et Développements Informatique (EDI) de Lille Métropole Communauté Urbaine met en place une architecture orientée services.
Les principaux enjeux identifiés qui justifient cette évolution sont la réutilisabilité des développements et une véritable intéropérabilité entre les applications sur un marché qui s'appuie sur des standards ouverts (*). Dans un premier temps, il s'agit plus d'une approche méthodologie que d'une véritable révolution technologique. Tout d'abord, il faut prendre connaissance des normes et des standards qui sont de plus en plus aboutis, et qui sont systématiquement implémentés par des logiciels libres. Ensuite, il faut développer le catalogue de services en commençant par ceux qui offrent le plus grand intérêt stratégique pour un coût minimal. C'est pourquoi nous avons d'abord opté pour un service de publipostage, en privilégiant la facilité d'intégration dans une application existante et l'autonomie des utilisateurs qui conçoivent les modèles.
Nous continuons d'enrichir ce catalogue, en y ajoutant des services dédiés à la télé-transmission des actes, à l'archivage électronique légal, au pilotage d'une GED, tout cela en réutilisant des services web fournis par les éditeurs, ou en encapsulant les transactions non standards dans des services écrits par nous. Ces services sont en fait des modules de taille modeste, conçus de manière à être facilement orchestrés plus tard dans des processus métiers plus complexes, en favorisant ainsi la transversalité.
Nombre de ces services pourraient être mutualisés entre des collectivités qui partagent les mêmes problématiques. Mais aucune mutualisation a posteriori ne sera possible si une concertation n'est pas organisée en amont. C'est pourquoi nous appelons les autres collectivités membres de l'association à se joindre à nous pour définir et développer ensemble un catalogue de services cohérents et bien adaptés aux métiers de la fonction publique territoriale.
(*) On entend par standard ouvert tout protocole de communication, d'interconnexion ou d'échange et tout format de données interopérable et dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d'accès ni de mise en œuvre. (Loi sur la Confiance dans l'Economie Numérique, LCEN, art 4).
Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à prendre contact avec M. Philippe ALLART, Chef de projet à Lille Métropole Communauté Urbaine, ou bien à contacter directement nos équipes.