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Spéciale Systèmes d'Information Géographique

Les données se géolocalisent massivement, des SIG s'installent partout, les tableaux de bord se répandent et tous les gisements de données sont sollicités pour servir au pilotage des collectivités et des administrations. Les données non géo-référencées seront demain inutilisables. A la différence des entreprises, les collectivités ne se délocalisent pas (c'est même à cela qu'on les reconnaît :-) Sur ces territoires qui sont leur souci propre, les questions liées au changement climatique, aux données environnementales, au tourisme, au développement économique, à la mixité sociale et à l'aménagement du territoire, vont requérir de plus en plus d'outils.

Nous pouvons affirmer sans beaucoup de chance de nous tromper que la révolution à venir sera celle de l'espace numérique. L'internet était un espace sans lieu. Il se pourrait bien que les réseaux, après nous avoir affranchi des distances qui nous séparaient, en viennent à se réenraciner dans les lieux que nous habitons, les routes que nous parcourons parcourons, les espaces où nous rêvons.

Logiciels libres, standards ouverts et données publiques en matière de Systèmes d'Information Géographique ? C'est le sujet que nous nous proposons pour ouvrir cette année 2005. Bonne année à tous. Et bonne année à l'argent public.

Logiciels libres

Mapserver

Parmi les logiciels libres les plus remarquables en matière de cartographie en ligne: mapserver

Outil prodigieux, capable d'attaquer des bases de données colossales, permettant de produire des formats variés, et en particulier des images et du SVG, Mapserver repose sur une mécanique très puissante.

Grass

Outils de visualisation surdoué, on ne voit pas bien ce que Grass ne peut pas illustrer par une carte.

Un effort conjoint des grands acteurs publics... et tous disposeraient de briques logicielles très puissantes, adaptées à leurs besoins et interopérables.

OpenDX

Allez faire un tour sur le site www.opendx.org. L'informaticien peut y trouver des briques logicielles de visualisation et de calcul pour des applications de visualisation. Parmi elles, les cartes.

Localis

Localis est un logiciel libre pour gérer rapidement des communautés orientée lieu. Un des premiers projets effectif de cartes où l'essentiel était d'écrire dessus de manière coopérative.

FreeGIS

Vous trouverez sur FreeGIS une mine de renseignements, au cas où vous douteriez qu'il existe des logiciels libres dans le domaine des SIG. Il est clair que les applicatifs qui existent ne sont pas encore adaptés aux besoins spécifiques des collectivités, des administrations et des hôpitaux; Mais cela dépend de nous.

Gestion des routes en libre ?

La démarche entreprise par plusieurs départements dans la cadre de la loi de décentralisation, doit aboutir à la publication sous licence libre (GPL ou CeciLL) de leur outil de référence : ROUTEN. Il s'agit du référentiel du Système d'Information développé par le SETRA et co-financé par le CG31. Pour sa part, le CG83 a développé un outil complémentaire pour alimenter la base ROUTEN avec SIR Collecte (sur des PDA). A la demande des départements, l'ADULLACT est chargée d'animer cette communauté autour des outils routiers et ainsi contrôler les développements tout en assurant le financement des extensions mais dans l'esprit du libre où l'argent public ne paiera qu'une fois. Les deux prochaines étapes consistent à officialiser la publications sous licence libre de Routen puis nous réunirons les utilisateurs pour débuter les travaux en commun.

Groupe de travail SIG à l'Adullact

Nous lançons un groupe de travail SIG à l'Adullact. Si vous êtes intéressés, merci d'écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en demandant à faire partie du groupe SIG.

Formats ouverts

L'irrésistible ascension du SVG

L'arrivée du XML n'a pas fini de transformer les standards. Mais la révolution du SVG est probablement en marche. SVG ? (Scalable Vector Graphics), c'est simplement un standard pour décrire des images vectorisées. Et c'est du XML.

Plusieurs évolutions sont possibles. Parmi elles: l'apparition de sites web écrit entièrement en SVG (cela signifie que les navigateurs devront s'y mettre, ils ne sont pas encore nativement prêts, à part Mozilla, mais cela peut aller très vite, et ceux qui tiennent la road map des développement des grands navigateurs le savent).

Le dédale des standards ?

Pour l'heure, c'est encore la guerre de standards. Standards propriétaires, qui interdisent l'interopérabilité et l'échange de donn+ées. Standards ouverts concurrents. Certains pays, comme au Canada, ont pris de l'avance en définissant des standards très élaborés dans les domaines de la géolocalisation pour les usages publics.

La fin des standards fermés

Des initiatives remarquables se font jour pour unir les forces autour de standards ouverts. Des consortium à l'échelle planétaire se font jour.

Open Geospatial Cosnsortium, OpenGIS, GML (Geography Markup Language), WMS (Web Map Service, récemment approuvé comme standard ISO/TC211), autant de formats avec lesquels il va falloir compter.

L'interopérabilité des systèmes d'information géographique est un enjeu majeur. A l'hheure actuelle il est tout à fait possible qu'une ville dispose d'un SIG incapable de communiquer avec le département ou la région. Chacun dispose d'information, peu la partagent. Beaucoup de doublons existent et du temps est perdu, et surtout de gigantesques gisements d'information ne sont pas exploités comme il le pourraient, en matière touristique et économique en particulier.

L'aménagement numérique du territoire commence par l'aménagement du territoire numérique !

Vers la carte unique ?

La représentation spatiale a toujours fasciné les êtres humains, depuis les premières cartes du monde connu jusqu'à nos projections modernes.

Les réseaux nous donnent l'occasion de faire faire un progrès considérable: à la faveur de l'interopérabilité l'unification des cartes, les données pourraient bien converger vers une carte unique, sur laquelle nous pourrons écrire.

Nos cartes ne sont pas jointives, nos calques ne sont pas interopérables, les citoyens ne disposent que de représentations spatiales pauvres en ligne, et en lecture seule.

Deux révolutions sont en marche: la grande unification de la carte, et le droit en écriture sur la carte.

Une seule carte et l'on peut peut écrire dessus

Données publiques

Des données pour quoi faire ?

La question de l'accès aux données est une question grave. Actuellement, pour trouver des données publiques en matière de géolocalisation, en dehors des données NIMA américaines, on ne trouve pas grand chose. L'espace public que nous pensons naïvement le nôtre a des représentations qui nous sont revendues, mais très peu de représentations publiques et libres. Cette carte, indiquant les limites de communes en ligne est-elle possible dans tous les pays ? La réponse n'est pas si simple...

La transposition des directives européennes en matière de mise à disposition des données publiques pourrait être l'occasion de rendre la représentation de l'espace public accessible, au moins pour les données brutes.

Type des données

Toutes les données géographiques ne sont pas appelées à devenir publiques. Certaines font l'objet de convention de non-divulgation, par exemple pour les plans de certains réseaux de communications. Ensuite, certaines données sont sensibles: la position des produits dangereux sur un territoires peut bien être accessible aux pompiers, mais peut-être pas à tout le monde. De même certaines données démographiques géolocalisées pourraient faire l'objet de détournement dans le discours politique.

Il reste néanmoins de très nombreuses données, touristiques, économiques, historiques, qui pourraient faire l'objet d'un partage beaucoup plus large. Le département du Loiret a eu une intiative remarquable en la matière.

Chez nos voisins, c'est évidemment Genève qui a la palme. Son expertise en matière de SIG est absolument remarquable.

Cartographie et liberté

Autrefois c'était un gros coffret, le récepteur GPS d'aujourd'hui tient dans la main (et certains disposent en plus d'un compas électronique) Ils permettent non seulement de savoir où l'on est et d'embarquer des cartes, mais aussi d'enregistrer des traces (des promenades, des trajets, des points remarquables, etc..) et l'on n'a pas fini d'inventer des usages de cela. Les téléphones en sont déjà équipés au Japon.

Des programmes libres permettent déjà d'extraire et de commencer à traiter les données extraites.

UPCT à Autrans

Une seule carte, et tout le monde peut écrire dessus. Le projet UPCT, que l'Adullact soutient est un exemple des projets de partages permis par la conjonction 1) de la démocratisation des récepteurs GPS, 2) de l'internet 3) du besoin d'un espace public de données libres. 

Le projet UPCT était présent à Autrans. Ce furent des traces et des points relevés par Laurent Delage et Olivier Zablocki dans une commune jumelée avec Autrans: Puilborea. Ce fut aussi l'occasion pour Michel Bondaz de revenir à Autrans où il y a deux ans il avait lancé l'idée d'UPCT. Deux ans après, promesse tenue, la carte-mère est en ligne.

Agenda de l'Adullact

  • Valenciennes - le 3 février 2005
  • Sélestat - avril 2005 - Assemblée Générale
  • RMLL de Dijon - 5,6,7,8 et 9 juillet 2005 (Thème Administrations et Collectivités Territoriales