Pour votre information, ce site utilise des cookies de mesure d'audience.

Vous pouvez modifier les paramètres de votre navigateur ou continuer sur le site. En savoir plus

J'ai compris

Le projet libre ALCASAR permet de gérer les accès à Internet réalisés à partir d’un réseau de consultation mis à disposition du public, de collaborateurs, de clients, de mineurs ou de ses enfants.

 

Protéger le propriétaire d’un réseau de consultation Internet :

Initialement, le seul objectif du projet était de tracer et d’imputer les connexions des utilisateurs d’un réseau de consultation afin de protéger son propriétaire des actions illégales commises à partir de son réseau. Cette obligation légale était décrite dans la LCEN (Loi de Confiance en l’Économie Numérique). Après plusieurs évolutions des lois, c’est aujourd’hui dans le CPCE1 (Code des Postes et des Communications Électronique) que les exigences de traçabilité et d’imputabilité des connexions sont imposés à la fois aux prestataires de communication, aux propriétaires de réseaux de consultation, mais aussi aux hébergeurs de contenu. Le Décret N°2021-13622 définit le contenu des traces à générer. Au chapitre D.3.1 (p40) de son guide lié à la journalisation3, l’ANSSI liste des exemples d’entités concernées par cette obligation de traçabilité.

 

Protéger la vie privée :

Une des difficultés a été de faire en sorte que les traces générées par ALCASAR restent réservées aux autorités en charge d’une enquête. Le propriétaire du réseau ne peut accéder qu’à des statistiques d’usage de son réseau.

 

Filtrer les connexions :

Le projet ayant été diffusé dans des organismes accueillant des mineurs (école, centre de vacances, etc.) il nous a été demandé d’intégrer un dispositif de filtrage. Les briques technologiques libres que nous avions intégrés nous ont permis de proposer un système de filtrage par utilisateurs (ou groupe d’utilisateurs) exploitant le mode « liste noire » (tout est autorisé sauf …) et le mode « liste blanche » (tout est interdit sauf…). Dans ALCASAR, nous utilisons l’excellente liste élaborée et maintenue par l’Université de Toulouse-Capitol.

Ce système de filtrage répond aujourd’hui à la fois aux besoins réglementaires des organismes d’enseignement (circulaire 2004-0354), des entreprises, collectivités, centres de vacances. Il n’est pas rare de voir aussi des ALCASAR installés pour des besoins de contrôle parentales (besoins de prévention).

 

Vie et évolution du projet

Comme pour tout projet libre, les contributeurs proposent des correctifs ou des nouvelles fonctionnalités qui répondent souvent à leurs besoins spécifiques. Cela permet d’enrichir le projet (auto-inscription des utilisateurs par SMS ou Email, connecteurs avec les serveurs d’authentification LDAP/A.D. d’entreprise, installation simplifiée, équilibrage de charge multi-routeurs, etc.). Sur notre forum, les idées fusent et alimentent la liste des travaux à réaliser (todolist) qui ne désemplit pas. À travers les besoins d’évolutions d’ALCASAR, nous sommes fiers d’avoir aussi pu contribuer à l’évolution d’autres projets libres que nous exploitons.

 

Un peu de technique

ALCASAR est constitué d’une vingtaine de logiciels libres sélectionnés et configurés avec le plus grand soin. Il est bâti sur une distribution Linux-Mageia qui a été choisie pour la qualité du travail de ses packagers (packager = contributeur qui compile et assemble des logiciels constitutifs de la distribution). Vous imaginez bien que ce choix n’est pas du tout lié au fait que Mageia reste la seule distribution Linux française ;-)

Le cœur d’ALCASAR bat au rythme du serveur d’authentification, d’autorisation et de journalisation « freeradius », portail captif « coova-chilli » qui fait aussi office de client radius, de la base de données « mariadb », de 4 serveurs DNS « unbound » et du service WEB constitué du couple « lighttpd + PHP ». Le parefeu du noyau Linux (netfilter) conduit et oriente les flux réseau entre les différents éléments de manière dynamique en fonction des attributs des utilisateurs (filtré / non filtré / débit limité / périodes autorisées / etc.). Il assure aussi une grande partie de la journalisation des traces de connexion au moyen d’un agent « Netflow » spécifiquement compilé pour lui.

 

Le projet et l’association « ALCASAR »

Une association a été créée afin de fédérer les contributeurs, d’encourager l’entre-aide et le partage des connaissances et afin de promouvoir l’utilisation du logiciel libre. Cette association est membre de l’AFUL (Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels libres).

En termes de communication, le projet est présenté sur un site Web1. Les contributions au développement peuvent être suivies sur un serveur Subversion2. Un forum permet d’interagir avec les développeurs / utilisateurs3.

 

 

À travers cet article, nous remercions une nouvelle fois l’ADULLACT qui nous offre l’hébergement de divers ressources du projet.

 

 


Un Logiciel Libre est un logiciel dont l’auteur a rendu les secrets de fabrication, c’est à dire "le code source" public. Dès lors, le logiciel devient librement accessible et librement utilisable.

Un Logiciel Libre ou "Free Software", est défini par quatre libertés :

  • La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages
  • La liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à vos besoins. L’accès au code source est alors une condition requise
  • La liberté de redistribuer des copies, donc d’aider votre voisin
  • La liberté d’améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté. L’accès au code source est alors une condition requise

Le Logiciel Libre, grâce aux quatre libertés qu’il confère à tous, vise à respecter la liberté de l’utilisateur et la solidarité des communautés informatiques.

En pratique, les Logiciels Libres pouvant être librement utilisés, copiés, modifiés et redistribués par tous et en toute légalité, se sont largement diffusés ces vingt dernières années, et le nombre de contributeurs, au bien commun qu’ils constituent, n’a cessé de croître.

Enjeu de société

Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".

Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.

Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.

Enjeu économique

Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.

Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.

Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.

Enjeu stratégique

Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :

  • Un outil de souveraineté et de politique industrielle
  • Un moyen de maîtrise des finances publiques
  • Un facteur de développement durable

Les Logiciels Libres sont conçus sur les principes de la coopération et de la recherche libre, plus simplement, ce sont les futurs utilisateurs qui identifient leurs besoins et qui décident ensemble de développer un nouveau logiciel.

Une fois opérationnels, les logiciels sont régulièrement mis à jour et perfectionnés. Ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui peuvent faire évoluer leur logiciel pour qu’ils s’adaptent le plus possible à leurs besoins.

Ils permettent à tous d’accéder à la technologie gratuitement, la diversité et la qualité des logiciels libres permet de répondre aux besoins des établissements scolaires (navigateur internet, suite bureautique, traitements et retouches d’images ...).

 Au delà de leur qualité technologique, les Logiciels Libres dans l’éducation contribuent à lutter contre la fracture numérique, en mettant à la disposition de tous des logiciels gratuits et performants.

On peut relever plusieurs bonnes raisons de choisir le libre. Tout d’abord pour sa qualité, pour sa réactivité, pour son coût, et pour la liberté que celui-ci confère.

De plus, en choisissant le libre, il vous est possible d’utiliser, de modifier et de transmettre le logiciel.

D’autres bonnes raisons s’ajoutent, notamment la sécurité, l’innovation, la transparence, la libre concurrence et l’interopérabilté.

L'ADULLACT c'est :

  • Un support téléphonique sur des questions techniques générales
  • Des journées de formation, des séminaires
  • Des tests et des validations de logiciels
  • L'accès à une plate-forme de dématérialisation de marchés publics et à une plate-forme de tiers de télétransmission
  • La participation à des Groupes de Travail* afin de définir ensemble des cahiers des charges
  • L'accès à une documentation, un livre blanc et de nombreuses études

* Les Groupes de Travail : l’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.

Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour q'un échange véritable puisse exister.

Vous pouvez donc :

  • Participer aux groupes de travail collaboratif, dont la liste est tenue à jour notamment grâce à la lettre de l'ADULLACT
  • Faire remonter vos besoins en tant qu'établissement et demander la création d'un Groupe de Travail collaboratif
  • Echanger avec les autres adhérents, notamment sur les listes de diffusion
  • Mettre des développeurs à disposition d'un projet en particulier

Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT :

  • Pour participer au partage de l’intelligence pour le bénéfice du service public
  • Pour partager ses besoins et ses solutions
  • Pour favoriser le rapprochement des Administrations et des Collectivités Territoriales
  • Pour devenir indépendant face aux éditeurs en devant acteur de la production des outils
  • Pour participer au développement d’un logiciel
  • Pour baisser les coûts d’acquisition et d’utilisation des logiciels
  • Pour bénéficier de l’accès à tous les services de l’ADULLACT
  • Pour partager avec l’ADULLACT vos travaux et vos recherches

Actualités

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5