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Les collectivités territoriales et établissements publics ne sont pas à l'abri d'actes de cybermalveillance. Pour les aider à faire face à une attaque numérique, il existe une plateforme, lancée en octobre 2017 : cybermalveillance.gouv.fr. Ce dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance est piloté par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) ACYMA.

Quand on parle de cybermalveillance, on parle en fait de différents types d'attaques numériques qui peuvent être perpétrées au travers de supports connectés, que ce soit ordinateur portable, tablette téléphone ou objet connecté.

Certaines sont immédiatement visibles et prévues pour bloquer le fonctionnement d'un service ou d'un réseau, d'autres sont plus insidieuses, destinées à voler, modifier ou détruire des données importantes. Dans tous les cas, elles sont une atteinte grave aux données personnelles et au bon fonctionnement des structures visées.

Les différents types d'attaques

Voici quelques unes des attaques les plus fréquemment rencontrées :

  • Attaque par déni de service (DoS) ou par déni de service distribué (DDoDS) : submerge les ressources d’un système afin que ce dernier ne puisse pas répondre aux demandes de service. Ces attaques sont lancées à partir d’un grand nombre d’autres machines hôtes infectées par un logiciel malveillant contrôlé par l’attaquant.

  • L’hameçonnage (phishing) : pratique consistant à envoyer des courriels qui semblent provenir de sources fiables, le but étant d'obtenir des informations confidentielles ou d'emmener la victime à cliquer sur des liens malveillants.

  • Attaque par des logiciels malveillants : installe un logiciel indésirable sans le consentement de l'utilisateur. Le logiciel malveillant peut avoir diverses fonctions : infecter les fichiers, prendre le contrôle de certaines fonctions, propager un virus, bloquer l'accès à certaines données pour exiger une rançon, etc.

  • Attaque de l’homme au milieu (Man in the Middle ou MitM) : consiste à intercepter les communications entre un client et son serveur, souvent par le biais d'une simple connexion internet, de manière à ce que l'on ne s'aperçoive pas que le canal est compromis.

  • Attaque par mot de passe : le mot de passe étant le point d'entrée le plus courant vers un système d'information, les attaques pour dérober les mots de passe font partie des actes cybermalveillants les plus fréquents.

Avec l'explosion du télétravail, le nombre d'attaques a augmenté (voir l'article Le télétravail accroît le risque de cyberattaques). Les pirates se servent des ordinateurs personnels des salariés pour entrer dans le réseau de leur entreprise ou collectivité. Que l'objectif final des pirates soit d'obtenir une rançon, d'espionner la structure visée ou de ternir son image, il est essentiel d'avoir conscience des dangers possibles pour mieux s'en prémunir.

Pour aider les personnes ou établissements victimes d'attaques, la plateforme gouvernementale www.cybermalveillance.gouv.fr a été ouverte en 2017. Aujourd'hui, la plateforme fait peau neuve.

Présentation de la nouvelle plateforme

Pour toujours mieux répondre à la menace qui touche les particuliers et professionnels, le dispositif national d'assistance aux victimes d'actes de cybermalveillance, de sensibilisation des publics aux risques numériques et d'observation de la menace en France, a récemment lancé une nouvelle version de sa plateforme.

Outre une ergonomie et un graphisme entièrement refondus, les principaux changements portent sur les fonctionnalités permettant de couvrir encore mieux les missions clés du dispositif :

  • Assistance et observation : Fort des remontées et données issues de sa plateforme, et avec plus de 90000 victimes assistées en 2019 contre 28000 en 2018, le dispositif a réorganisé et réadapté ses contenus et parcours en ligne.
  • Prévention et sensibilisation : Sur le volet de la sensibilisation, les contenus sont réorganisés en trois rubriques distinctes : « comprendre les menaces et agir », « adopter les bonnes pratiques » et « l'actualité de la cybermalveillance ». Plus facilement accessibles et adaptées, les deux premières rubriques offrent aux internautes des conseils sur différents sujets susceptibles de les toucher ainsi que les moyens d'actions lorsqu'elles sont victimes.

A savoir, la cybermalveillance sera le sujet phare du prochain Congrès de l'ADULLACT, prévu au printemps 2021.

 

Accéder au site : https://www.cybermalveillance.gouv.fr

Voir le rapport d'activité 2019 : Bilan cybermalveillance 2019 (pdf)

Enjeu de société

Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".

Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.

Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.

Enjeu économique

Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.

Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.

Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.

Enjeu stratégique

Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :

  • Un outil de souveraineté et de politique industrielle
  • Un moyen de maîtrise des finances publiques
  • Un facteur de développement durable

L'ADULLACT c'est :

  • Un support téléphonique sur des questions techniques générales
  • Des journées de formation, des séminaires
  • Des tests et des validations de logiciels
  • L'accès à une plate-forme de dématérialisation de marchés publics et à une plate-forme de tiers de télétransmission
  • La participation à des Groupes de Travail* afin de définir ensemble des cahiers des charges
  • L'accès à une documentation, un livre blanc et de nombreuses études

* L’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.

La Forge : l'ADULLACT a déployé en avril 2003 son site de développement coopératif (adullact.net).

Le principe de ce site est de centraliser l'ensemble des projets portés par l'ADULLACT afin de permettre facilement aux développeurs et aux utilisateurs de passer d'un projet à un autre, pour tester ou pour participer. Au travers de son site de développement, l'ADULLACT souhaite donner un sens concret à l'idée de mutualisation des efforts des collectivités membres.

En février 2008, l’ADULLACT décide, en accord avec la DGME - Direction Générale de Modernisation de l’Etat - de fusionner sa plate-forme avec Admisource, la plate-forme de développement coopératif de l’Etat.

La forge est utilisée pour télécharger le code source d’un logiciel, pour participer à son développement (via CVS ou SVN), pour consulter les archives des projets, héberger des pages web etc.

Basée sur GForge, c’est le moteur de l’ADULLACT, avec plus de 600 projets déposés et plus de 9 000 contributeurs.

Le magasin : son accès est réservé aux adhérents de l’ADULLACT. Il permet de tout savoir sur les logiciels récents (moins de 18 ou 24 mois), et permet de télécharger des logiciels testés, documentés et packagés avec un helpdesk.

Le grenier : contrairement au magasin, le grenier est accessible à tous. Il permet de trouver des logiciels présents auparavant sur le magasin ou qui font référence au monde du libre.

L'espace de démonstration : plusieurs démonstrations de logiciels libres métiers sont proposées sur ce site, allant du parapheur électronique d’ADULLACT au gestionnaire de contenus Lutèce.

Les sites de projet : permettent de tout apprendre sur un projet promu par l’ADULLACT.

Les listes de diffusion thématiques : pour échanger avec les adhérents.

Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour qu'un échange véritable puisse exister.

Vous pouvez donc :

  • Participer aux groupes de travail collaboratif, dont la liste est tenue à jour notamment grâce à la lettre de l'ADULLACT
  • Faire remonter vos besoins et demander la création d'un groupe de travail collaboratif
  • Échanger avec les autres adhérents, notamment sur les listes de diffusion
  • Mettre des développeurs à disposition d'un projet en particulier
  • Être un relai de l'action de l'ADULLACT dans votre collectivité : sensibilisation au libre, aide technique, information
  • Associer l'ADULLACT aux manifestations organisées par votre collectivité

Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT :

  • Pour participer au partage de l’intelligence pour le bénéfice du service public
  • Pour partager ses besoins et ses solutions
  • Pour favoriser le rapprochement des Administrations et des Collectivités Territoriales
  • Pour devenir indépendant face aux éditeurs en devant acteur de la production des outils
  • Pour participer au développement d’un logiciel
  • Pour baisser les coûts d’acquisition et d’utilisation des logiciels
  • Pour bénéficier de l’accès à tous les services de l’ADULLACT
  • Pour partager avec l’ADULLACT vos travaux et vos recherches

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