La dépendance aux logiciels propriétaires soulève des défis majeurs, en particulier pour les institutions publiques et les collectivités territoriales. Un incident récent impliquant Microsoft et le procureur de la Cour Pénale Internationale, Karim Khan, a mis en lumière les risques associés à cette dépendance.
La dépendance aux logiciels propriétaires soulève des défis majeurs, en particulier pour les institutions publiques et les collectivités territoriales. Un incident récent impliquant Microsoft et le procureur de la Cour Pénale Internationale, Karim Khan, a mis en lumière les risques associés à cette dépendance. Cet événement nous rappelle l'importance cruciale de la souveraineté numérique et l'urgence pour les institutions d'adopter des solutions libres.
Sur ordre de la Maison Blanche, Microsoft a coupé l'accès aux e-mails de Karim Khan, procureur de la Cour Pénale Internationale. Cet incident, résultant des sanctions imposées par l'administration Trump, illustre les conséquences imprévues des politiques internationales sur les opérations quotidiennes des institutions. Cet événement souligne la vulnérabilité des organisations dépendantes de suites logicielles propriétaires.
La souveraineté numérique fait référence à la capacité d'un État, d'une institution ou d'une organisation à contrôler et à gérer ses propres infrastructures et données numériques sans dépendre de technologies ou de services étrangers. Cela implique une autonomie dans la prise de décision concernant les outils utilisés, assurant ainsi une indépendance stratégique, juridique et économique.
Peut-on travailler sans mail ? La réponse est non. Vous voyez-vous travailler sans votre point d'entrée à vos outils ? Être sans connexion ? Déconnecté de vos applications métiers ? Non.
Les questions de souveraineté sont plus importantes que jamais. Le mouvement est déjà en marche puisque une multitude de collectivités ont adopté les logiciels libres.
Les logiciels libres, quant à eux, permettent leur utilisation, leur étude, leur modification et leur distribution sans restriction. Ils offrent aux utilisateurs la liberté de les adapter à leurs besoins spécifiques, favorisant ainsi l'innovation et la collaboration. Contrairement aux logiciels propriétaires, les logiciels libres permettent un accès complet au code source, renforçant la transparence et la sécurité.
Les logiciels libres ne sont pas simplement une alternative technique ; ils offrent une stratégie efficace pour les institutions qui recherchent plus d'autonomie et de sécurité, renforçant ainsi leur souveraineté numérique. Vous pouvez en apprendre davantage en consultant notre page Wikipédia.
De nombreuses collectivités territoriales ont déjà franchi le cap. Pourquoi pas vous ?
Plus de 200 collectivités territoriales utilisent des solutions libres, et des entités comme France Numérique Libre qui est un collectif informel de responsables informatiques de collectivités territoriales (régions, départements, communes, syndicats intercommunaux…) autour des logiciels libres...
Et, par ailleurs, l'Adullact, lancée en 2002, compte désormais plus de 480 adhérents.
Le mouvement est en marche, c'est une certitude : il n'y a jamais eu autant de raisons d'opter pour le logiciel libre.
L'incident avec Microsoft et Karim Khan nous rappelle les risques de dépendance aux suites propriétaires et l'importance cruciale de la souveraineté numérique. Pour les institutions, adopter des logiciels libres est une opportunité pour retrouver une autonomie certaine, améliorer la sécurité, réduire les coûts et encourager la co-construction. Il vous suffit juste de le vouloir !
Enjeu de société
Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".
Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.
Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.
Enjeu économique
Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.
Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.
Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.
Enjeu stratégique
Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :
L'ADULLACT c'est :
* L’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.
La Forge : l'ADULLACT a déployé en avril 2003 son site de développement coopératif (adullact.net).
Le principe de ce site est de centraliser l'ensemble des projets portés par l'ADULLACT afin de permettre facilement aux développeurs et aux utilisateurs de passer d'un projet à un autre, pour tester ou pour participer. Au travers de son site de développement, l'ADULLACT souhaite donner un sens concret à l'idée de mutualisation des efforts des collectivités membres.
En février 2008, l’ADULLACT décide, en accord avec la DGME - Direction Générale de Modernisation de l’Etat - de fusionner sa plate-forme avec Admisource, la plate-forme de développement coopératif de l’Etat.
La forge est utilisée pour télécharger le code source d’un logiciel, pour participer à son développement (via CVS ou SVN), pour consulter les archives des projets, héberger des pages web etc.
Basée sur GForge, c’est le moteur de l’ADULLACT, avec plus de 600 projets déposés et plus de 9 000 contributeurs.
Le magasin : son accès est réservé aux adhérents de l’ADULLACT. Il permet de tout savoir sur les logiciels récents (moins de 18 ou 24 mois), et permet de télécharger des logiciels testés, documentés et packagés avec un helpdesk.
Le grenier : contrairement au magasin, le grenier est accessible à tous. Il permet de trouver des logiciels présents auparavant sur le magasin ou qui font référence au monde du libre.
L'espace de démonstration : plusieurs démonstrations de logiciels libres métiers sont proposées sur ce site, allant du parapheur électronique d’ADULLACT au gestionnaire de contenus Lutèce.
Les sites de projet : permettent de tout apprendre sur un projet promu par l’ADULLACT.
Les listes de diffusion thématiques : pour échanger avec les adhérents.
Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour qu'un échange véritable puisse exister.
Vous pouvez donc :
Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT :