L'an dernier, nous vous parlions de la naissance du collectif EduNathon, constitué entre autres des associations La Mouette, PLOSS Auvergne Rhône-Alpes, ALDIL et du Conseil National du Logiciel Libre. Ce collectif a été créé en réaction à la convention de partenariat signée entre l'Éducation Nationale et Microsoft ; le collectif a pour objectif d'alerter l'opinion publique, mais surtout d'examiner l'aspect légal de cet accord.
La Ville de Grenoble développe l'utilisation et la diffusion des logiciels libres. Ainsi, elle rend public un outil d'application de gestion d'annuaire LDAP pour les écoles, nommé AGAPE.
Disponible sous licence GPLv3, il offre une interface permettant de gérer les utilisateurs et leurs droits sur les ressources numériques pédagogiques, au sein d'une école ou d'un groupe scolaire.
L'école EPSI et le groupe SMILE annoncent l'ouverture d'Open Source School, la première école d'informatique dédiée aux logiciels et technologies open source. Le projet est soutenu par de nombreux professionnels du libre.
« L'histoire se répète, la première fois comme une tragédie, ensuite comme une farce. »
Lundi 30 novembre, la signature d'une convention de partenariat entre Microsoft et la ministre de l'Éducation Nationale a provoqué un mouvement d'indignation de la part de toutes les associations, entreprises et citoyens qui soutiennent le libre.
En réaction à un autre accord-cadre, ces acteurs, mais aussi tous les syndicats enseignants unanimes (ce n'est pas si fréquent) s'étaient déjà scandalisés en 2004 ; voir le communiqué de l'AFUL "Pour une véritable politique de développement du logiciel libre dans l'éducation nationale".
L'ADULLACT avait fait retirer alors l'avenant 4, dans lequel l'Etat promettait en substance de faire acheter par les collectivités un volumes de licences. Il est impoli de promettre pour les autres ! Voir la page 3 du compte-rendu de l'Assemblée Générale du 3 juin 2004.