Des innovations technologiques, des conférences, des animations et de belles rencontres : le 1er Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes (SIIViM) s'est tenu du 8 au 10 novembre 2018 à Nevers. Autour de la « ville intelligente de demain », le sommet a réuni plus de 2 700 visiteurs. Une belle réussite pour cette première édition !
Organisé par la ville et l'agglomération de Nevers, et plusieurs partenaires dont l'ADULLACT, l'événement avait pour ambition de mettre en lumière les initiatives déployées par les villes de taille moyenne, les entreprises et les startups. Mais aussi favoriser les rencontres, les échanges et le partage d’expériences entre ceux qui souhaitent innover et les acteurs qui peuvent contribuer à les y aider. Rendre les évolutions digitales intelligibles pour les acteurs économiques, institutionnels ainsi que le grand public.
L'ADULLACT participait à ce beau programme au travers d'animations, conférences et tables rondes autour de l'usage des logiciels libres dans les services publics.
Crédit photo : Christophe Masson
Côté international, le SIIViM a réussi son pari en réunissant 5 délégations ministérielles : le Québec, Israël, la Côte d’Ivoire, l'Arménie et la France avec la visite de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État en charge du Numérique. En tout, 70 villes et agglomérations ainsi que 11 pays étaient réprésentés. La programmation comptait également 97 conférenciers, 116 innovations technologiques réunies au sein du "démonstrateur" pour plonger les visiteurs dans une « smart city » à taille humaine. Le SIIViM s'est ainsi imposé comme un lieu de rencontre privilégié entre ceux qui incarnent, préparent ou imaginent le futur des villes.
Le succès de cet événement démontre que la question du développement des villes médianes par l’innovation est partagée sur tous les continents. Il y a tout un futur à co-construire, et de nombreuses opportunités de partenariats, entre villes d'abord, et entre villes et entreprises. Les organisateurs souhaitent poursuivre cette dynamique en 2019 :
Les organisateurs remercient chaleureusement tous les invités et participants qui ont contribué au succès de cet événement. Pour revivre les temps forts du SIIViM, n'hésitez pas à consulter la rubrique « Retour sur l’édition 2018 » afin de découvrir la rétrospective de cet événement en vidéo, les photos, les conférences en audio et vidéo, ainsi que la revue de presse.
Voir la rétrospective 2018 : https://siivim.fr/edition-2018
Un Logiciel Libre est un logiciel dont l’auteur a rendu les secrets de fabrication, c’est à dire "le code source" public. Dès lors, le logiciel devient librement accessible et librement utilisable.
Un Logiciel Libre ou "Free Software", est défini par quatre libertés :
Le Logiciel Libre, grâce aux quatre libertés qu’il confère à tous, vise à respecter la liberté de l’utilisateur et la solidarité des communautés informatiques.
En pratique, les Logiciels Libres pouvant être librement utilisés, copiés, modifiés et redistribués par tous et en toute légalité, se sont largement diffusés ces vingt dernières années, et le nombre de contributeurs, au bien commun qu’ils constituent, n’a cessé de croître.
Enjeu de société
Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".
Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.
Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.
Enjeu économique
Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.
Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.
Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.
Enjeu stratégique
Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :
Le modèle économique du libre
Pour expliquer le modèle économique du libre, il faut d’abord connaître le fonctionnement du modèle libre.
À la différence des logiciels propriétaires, les Logiciels Libres sont créés pour répondre à un besoin identifié directement par les futurs utilisateurs et développeurs du logiciel en question.
Le développement des Logiciels Libres est basé sur un travail collaboratif. Cela implique une force de travail plus importante et un développement plus rapide.
De plus, les spécifications et les améliorations du Logiciel Libre étant directement réalisées par les usagers, le logiciel est parfaitement adapté aux besoins des usagers et peut à tout moment évoluer.
En terme économique, cela signifie, une réduction des coûts de production, d’une part lié à l’absence du poste Recherche et Développement, et d’autre part lié au travail collaboratif.
Mais alors peut-on parler de rémunération dans le monde du libre ?
Et oui, on peut parler de rémunération dans le monde du libre, cela correspond simplement à tous les coûts qui ne se divisent pas, toutes les activités qui ne sont pas mutualisables c’est à dire tous les services autour du Logiciel Libre : formation, maintenance, installation.
On peut relever plusieurs bonnes raisons de choisir le libre. Tout d’abord, pour sa qualité, pour sa réactivité, pour son coût, et pour la liberté que celui-ci confère.
De plus, en choisissant le libre, il vous est possible d’utiliser, de modifier et de transmettre le logiciel.
D’autres bonnes raisons s’ajoutent, notamment la sécurité, l’innovation, la transparence, la libre concurrence et l’interopérabilté.
L'ADULLACT c'est :
* L’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.
Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour qu'un échange véritable puisse exister.
Vous pouvez donc :
Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT, pour :