L'Observatoire de l'accessibilité numérique, un projet initié par l'ADULLACT, vient de publier son dernier rapport trimestriel...
L'Observatoire de l'accessibilité numérique, un projet initié par l'ADULLACT, vient de publier son dernier rapport trimestriel. Ce rapport est désormais disponible pour tous les acteurs intéressés par l'accessibilité des sites web publics, qu'ils soient élus, développeurs ou citoyens engagés.
L'Observatoire de l'accessibilité numérique a été officiellement lancé en 2021. Il s'agit d'une initiative visant à aider les entités publiques à piloter et améliorer l'accessibilité de leurs sites web. Grâce à ce projet, une base de données ouverte sur le niveau d'accessibilité de plus de 100 000 services publics a été constituée. Bien qu'initiée par ADULLACT, cette démarche a été pensée en collaboration avec divers organismes, notamment la Fédération Française des Aveugles, qui a participé à notre congrès 2022 sur l'accessibilité numérique. Cette synergie permet de penser une initiative conçue par et pour tous !
L'objectif principal de l'Observatoire est de vérifier la conformité des sites web publics selon le RGAA (Référentiel Général d'Amélioration de l'Accessibilité). Le RGAA propose des indicateurs précis pour mesurer l'accessibilité des sites web, bien que ces indicateurs puissent être complexes à appréhender.
Afin de mieux accompagner les acteurs publics, l'Observatoire a introduit un indicateur : le nombre d'erreurs. Contrairement à la qualification des tests en termes de conformité, ce nouvel indicateur se concentre sur la quantification des erreurs. Loin de pointer du doigt, cet indicateur vise à rendre compte des non-conformités des pages d'accueil tout en motivant les collectivités à améliorer leur accessibilité numérique.
L'Observatoire s'appuie sur le jeu de données "Noms de domaine du secteur public" géré par la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique). Ce référentiel contient 100 000 entrées. Une fois dédoublonnées et triées (avec ou sans www par exemple), on obtient en moyenne 40 000 sites web. La mesure porte pour l’instant uniquement sur la page d'accueil. Ce choix de commencer par une approche simplifiée vise à inciter les collectivités à prendre conscience de l'état de leur page d'accueil et, éventuellement, à approfondir avec des experts l'accessibilité de l'ensemble de leur site web.
Une analyse automatique ne remplace pas un audit humain. Cependant, la ligne éditoriale de l’Observatoire est de poser une première marche facile à franchir avec la mesure automatique. Ce parti pris de se concentrer sur ce qui est automatisable permet de détecter des erreurs simples et faciles à corriger avant d'avoir recours à un prestataire. Ces erreurs révèlent le niveau d'accessibilité du web dans le secteur public français et constituent un véritable point d'ancrage pour représenter la réalité.
L'accessibilité web concerne l'ensemble des personnes consultant des sites et des applications web, qu'elles aient ou non des handicaps. Rendre les sites web accessibles est essentiel pour garantir une égalité d'accès à l'information et aux services en ligne pour tous les citoyens. L'accessibilité web permet notamment aux personnes ayant des handicaps visuels, auditifs, moteurs ou cognitifs de naviguer et d'interagir efficacement avec le contenu en ligne. De plus, la loi exige que les sites web du secteur public français soient accessibles afin d'éviter toute discrimination entre les citoyens.
Le saviez-vous ? En cas de non-conformité, les sanctions peuvent aller jusqu'à 75 000 euros par semestre.
Le rapport trimestriel de l'Observatoire de l'accessibilité est une ressource précieuse pour toutes les entités publiques désireuses de mesurer et d'améliorer l'accessibilité de leurs sites web. Le rapport relève plusieurs milliers d'erreurs sur les pages d'accueil, alors que l'exigence réglementaire est de zéro. Pour qu'un site soit conforme, un audit RGAA est nécessaire, prenant en compte ce qui est automatisable via Aquatsun. La moyenne relevée est de 34 erreurs par page d'accueil. Ce rapport, publié en opendata et consultable sur Data.gouv, est actualisé trimestriellement, offrant ainsi une vision continue de l'état de l'accessibilité numérique dans le secteur public.
Un Logiciel Libre est un logiciel dont l’auteur a rendu les secrets de fabrication, c’est à dire "le code source" public. Dès lors, le logiciel devient librement accessible et librement utilisable.
Un Logiciel Libre ou "Free Software", est défini par quatre libertés :
Le Logiciel Libre, grâce aux quatre libertés qu’il confère à tous, vise à respecter la liberté de l’utilisateur et la solidarité des communautés informatiques.
En pratique, les Logiciels Libres pouvant être librement utilisés, copiés, modifiés et redistribués par tous et en toute légalité, se sont largement diffusés ces vingt dernières années, et le nombre de contributeurs, au bien commun qu’ils constituent, n’a cessé de croître.
Enjeu de société
Les Logiciels Libres pouvant être copiés légalement par tous, ils sont presque toujours téléchargeables gratuitement sur Internet. Cette gratuité permet aux populations les moins favorisées de ne pas être forcées d’avoir recours à la copie illégale pour bénéficier des avancées technologiques. Les Logiciels Libres sont par nature des outils de lutte contre la "fracture numérique".
Le fait que les Logiciels Libres soient diffusés avec leur code source permet d’étudier les techniques qu’ils mettent en oeuvre, de les réutiliser, de les diffuser, y compris en dehors des structures habituelles d’éducation et de formation. Le mode de développement collaboratif au travers d’Internet utilisé par les développeurs de Logiciels Libres facilite les transferts de compétences par delà les frontières.
Le Logiciel libre est un bien non marchand et ceux qui le développent contribuent à la diffusion au plus grand nombre de la connaissance scientifique, d’un savoir-faire technique et de la technologie permettant l’accès au savoir.
Enjeu économique
Le Logiciel Libre a permis le développement d’une économie dynamique dite de "coopétition" où les opérateurs mutualisent certains coûts de recherche et développement et se concurrencent sur les services autour de briques génériques. Aux États-Unis, en Europe, en Asie, une véritable économie de services s'est créée autour des Logiciels Libres.
Les entreprises du secteur se rémunèrent sur le support, la formation, l'intégration, le conseil et la spécialisation de briques génériques. Les organisations utilisatrices adhèrent au modèle pour la qualité de l'offre, mais aussi parce que le Logiciel Libre permet plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne.
Le nombre d'entreprises utilisant des logiciels libres ne cesse de croître et partout dans le monde, des pans entiers des Systèmes d'Information d'États et de Collectivités basculent vers les Logiciels Libres.
Enjeu stratégique
Le Logiciel Libre est de plus en plus perçu par les pouvoirs publics et les décideurs politique comme :
Le modèle économique du libre
Pour expliquer le modèle économique du libre, il faut d’abord connaître le fonctionnement du modèle libre.
À la différence des logiciels propriétaires, les Logiciels Libres sont créés pour répondre à un besoin identifié directement par les futurs utilisateurs et développeurs du logiciel en question.
Le développement des Logiciels Libres est basé sur un travail collaboratif. Cela implique une force de travail plus importante et un développement plus rapide.
De plus, les spécifications et les améliorations du Logiciel Libre étant directement réalisées par les usagers, le logiciel est parfaitement adapté aux besoins des usagers et peut à tout moment évoluer.
En terme économique, cela signifie, une réduction des coûts de production, d’une part lié à l’absence du poste Recherche et Développement, et d’autre part lié au travail collaboratif.
Mais alors peut-on parler de rémunération dans le monde du libre ?
Et oui, on peut parler de rémunération dans le monde du libre, cela correspond simplement à tous les coûts qui ne se divisent pas, toutes les activités qui ne sont pas mutualisables c’est à dire tous les services autour du Logiciel Libre : formation, maintenance, installation.
On peut relever plusieurs bonnes raisons de choisir le libre. Tout d’abord, pour sa qualité, pour sa réactivité, pour son coût, et pour la liberté que celui-ci confère.
De plus, en choisissant le libre, il vous est possible d’utiliser, de modifier et de transmettre le logiciel.
D’autres bonnes raisons s’ajoutent, notamment la sécurité, l’innovation, la transparence, la libre concurrence et l’interopérabilté.
L'ADULLACT c'est :
* L’ADULLACT met en place, par l’intermédiaire de Groupes de Travail, des projets informatiques libres répondant aux besoins exprimés par ses adhérents. Avec l’aide de son équipe permanente et de plusieurs collectivités pilotes, l’ADULLACT spécifie le champ fonctionnel des projets, fédère les ressources et coordonne les compétences au sein de la communauté qui l’entoure, établit un cahier des charges précis. Sur ce modèle de fonctionnement, plusieurs projets ont vu le jour et continuent d'évoluer.
Pour que fonctionne la mutualisation, il ne faut pas seulement prendre ce que l'ADULLACT a à proposer, il faut participer, donner un peu de son temps pour qu'un échange véritable puisse exister.
Vous pouvez donc :
Vous pouvez adhérer à l’ADULLACT, pour :