Le 8 janvier dernier, l'émission Vox Pop - diffusée le dimanche sur Arte - présentait un reportage intitulé "Main basse sur l'école", abordant l'épineuse question de l'influence grandissante des sociétés privées dans la sphère de l'éducation publique.
Mercredi, le collectif EduNathon publiait un communiqué de presse relatif à l'audience du 8 septembre dernier au Tribunal de Grande Instance de Paris. Le collectif dénonce ainsi le recours des multinationales au "mécénat" pour financer le numérique à l'école. Une question épineuse auquel le TGI a répondu hier.
L'an dernier, nous vous parlions de la naissance du collectif EduNathon, constitué entre autres des associations La Mouette, PLOSS Auvergne Rhône-Alpes, ALDIL et du Conseil National du Logiciel Libre. Ce collectif a été créé en réaction à la convention de partenariat signée entre l'Éducation Nationale et Microsoft ; le collectif a pour objectif d'alerter l'opinion publique, mais surtout d'examiner l'aspect légal de cet accord.
La Ville de Grenoble développe l'utilisation et la diffusion des logiciels libres. Ainsi, elle rend public un outil d'application de gestion d'annuaire LDAP pour les écoles, nommé AGAPE.
Disponible sous licence GPLv3, il offre une interface permettant de gérer les utilisateurs et leurs droits sur les ressources numériques pédagogiques, au sein d'une école ou d'un groupe scolaire.